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« India »
par The Psychedelic Furs pour ouvrir ce nouveau chapitre d’Amnesia, chapitre
n°15, consacré, comme annoncé la semaine dernière par Scritti Politti à des groupes ayant navigué entre postpunk et new wave, ou annonciateurs de ce dernier genre musical, puisque se situant (entre autres raisons) à l'avant garde de la musique de la fin des années 70.
Ainsi, The Psychedelic Furs a été créé en 1979 dans le sud de Londres, par les frères Butler. Leur nom, déjà (toujours selon Dominique Dupuis - cf "Références"), se voulait sans doute une provocation lancée au visage du punk dominant, car renvoyant (à mon avis cette fois) aux années Glamrock. Mais cette provocation, ou cette manifestation dans le nom même du groupe d’un désir de faire, de construire autre chose, se retrouve dans les moyens dont celui-ci s’est doté pour y parvenir, c'est à dire dans les incantations dépressives et vénéneuses du chant et dans un son lourd et toujours obsédant. Leur premier album, éponyme, et co-produit par Martin Hannett est une vraie merveille du genre : ainsi, la basse qui avait lors de la décennie précédente été noyée sous les déluges électriques et psyché des guitares s’impose de nouveau comme un point d’appui rythmique dans des chansons parfois très élaborées. En même temps, la voix réinjecte une tradition mélodique et un chant plaintif qui s’opposent aux éructations primitives (lesquelles avaient cependant parfois leur charme…) . L’introduction du morceau, assez longue et toute en douceur, doit s’inscrire dans la même démarche de rupture.
Ainsi, The Psychedelic Furs a été créé en 1979 dans le sud de Londres, par les frères Butler. Leur nom, déjà (toujours selon Dominique Dupuis - cf "Références"), se voulait sans doute une provocation lancée au visage du punk dominant, car renvoyant (à mon avis cette fois) aux années Glamrock. Mais cette provocation, ou cette manifestation dans le nom même du groupe d’un désir de faire, de construire autre chose, se retrouve dans les moyens dont celui-ci s’est doté pour y parvenir, c'est à dire dans les incantations dépressives et vénéneuses du chant et dans un son lourd et toujours obsédant. Leur premier album, éponyme, et co-produit par Martin Hannett est une vraie merveille du genre : ainsi, la basse qui avait lors de la décennie précédente été noyée sous les déluges électriques et psyché des guitares s’impose de nouveau comme un point d’appui rythmique dans des chansons parfois très élaborées. En même temps, la voix réinjecte une tradition mélodique et un chant plaintif qui s’opposent aux éructations primitives (lesquelles avaient cependant parfois leur charme…) . L’introduction du morceau, assez longue et toute en douceur, doit s’inscrire dans la même démarche de rupture.
Même
chose avec The Stranglers pour qui « La musique (à en croire leur premier
guitariste, Hugh Cornwell) n’est pas une carrière, mais une émotion » ou
pour Simple Minds, avant qu’ils ne se disputent le titre de plus grand groupe
du monde avec U2.
La playlist de cette émission a d'ailleurs été élaborée comme une tentative de partager cette émotion. A vous de juger...
Cette playlist sera la suivante:
Cette playlist sera la suivante:
-India (The Psychedelic Furs)
-No more heroes (The Stranglers)
-Premonition (Simple Minds)
-Rescue (Echo and The Bunnymen
-Like Leila Khaled Said (The Teardrop Explodes)
-Always the Sun (The Stranglers)
-Beds are burning (Midnight Oil)
-Paper Hats (This Heat)
-The Order Form (Essential Logic)
-Discipline (Red crayola)
-Valentine (Sisters Of Mercy) ---- Pour annoncer le chapitre suivant, consacré à la Saint Valentin.
Lien pour télécharger cette quinzième émission:
Link to download this chapter: Amnesia - T1 - Chap.15 (ok!)
Could someone remind me what year it is? 1979? The Cure, The Fall, PIL, Wire, Killing Joke, The Stranglers and Echo and the Bunnymen just come out or are preparing to release an album, Peter Hook plays under the name of Joy Division, the Buzzcoks are always keeping alive ... ..
Welcome to the blog of the best of this 80's.
"India" by The Psychedelic Furs to open this new chapter of Amnesia, Chapter No. 15, devoted, as announced last week by Scritti Politti to groups having sailed between postpunk and new wave, or harbingers of that genre, being (among other reasons) at the forefront of the music of the late 70s.
Thus, The Psychedelic Furs was established in 1979 in South London, by the Butler brothers. Their name (again according to Dominique Dupuis - see "References"), was intended as a provocation probably hurled at the punk dominating through referring (in my opinion this time) to Glamrock years. But this provocation, or the fact that the choice of the name of the band can be read like a desire to do so, to build something else, can be found in the means it has adopted to achieve: depressive and poisonous incantations of singing and a heavy and always haunting sound. Their first album, eponymous, and co-produced by Martin Hannett is a gem of its kind: so, the bass, which during the previous decade was drowned under the deluge of electric guitars and psyche, is needed again as a point supporting rhythm in sometimes very elaborate songs. At the same time, the voice injects a tradition and a plaintive melody that oppose to belching primitive (which, however, sometimes had their charm ...). The introduction of the piece, rather long and very smooth, must be part of the same approach of fracture.
The same with The Stranglers, for whom "music (to believe their first guitarist, Hugh Cornwell) is not a career, but an emotion" and Simple Minds, before they compete for the title of largest group in the world with U2.
Playlist of this issue has also been developed as an attempt to share this emotion. You decide...
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